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Rien à prouver... ça te tente ?

Quand j’ai compris que je n’avais rien à prouver…

Pendant longtemps, j’ai cru qu’il fallait que je sois parfaite. Forte. Disponible. Efficace. Toujours souriante.

Je faisais de mon mieux, je donnais beaucoup, mais à l’intérieur… je m’épuisais. Je vivais dans une sorte de pression invisible. Celle de devoir prouver ma valeur même à des personnes insignifiantes. J’avais fini par mettre les gens sur un piédestal. Le pire c’est que je ne m’en rendais pas compte, c’était normal pour moi. Une fatigue mentale et émotionnelle s’est peu à peu installée. De manière discrète. Habituelle. 

Mais prouver quoi ? À qui ?

Avec du recul, j’ai compris que ce besoin de faire mes preuves ne venait pas de nulle part. Il ne s’agit pas d’un “défaut” personnel, mais de mécanismes inconscients profondément ancrés.

Ces comportements, on ne les choisit pas consciemment

Ils se construisent dès l’enfance :

  • Quand on reçoit de l’amour surtout quand on est sage, gentil, performant.
  • Quand on sent qu’il faut mériter l’attention ou la reconnaissance.
  • Quand on apprend à faire passer les besoins des autres avant les siens.
  • Quand on entend des phrases comme “fais un effort”, “sois fort”, “tu peux mieux faire”.

Et puis il y a la société :

  • Un monde qui valorise la productivité, l’image, la performance.
  • Où ralentir ou dire non est mal vu.
  • Où on pense qu’il faut toujours “gagner”, “réussir” ou “être au top”.

Alors, sans même s’en rendre compte, on enfile un masque. Celui de la personne “parfaite” : Toujours à la hauteur. Toujours dans le contrôle. Mais souvent… déconnectée de soi.

Ce n’est pas “ta faute”. Et tu n’es pas seul

Si tu te reconnais dans ce schéma, je veux te dire ceci :

  • C’est normal
  • Tu n’es pas brisé
  • Tu n’as rien raté

Tu t’es adapté voire suradapté. Tu t’es protégé. Tu as développé des stratégies pour faire face, survivre, être aimé.

Et ça a sûrement très bien fonctionné.

Mais aujourd’hui, peut-être que tu sens que ça ne te correspond plus. Que tu veux autre chose. Plus de légèreté, plus de paix intérieure. Moins de pression. Moins de masque.

Ça commence toujours par une prise de conscience

Le jour où j’ai compris que je n’avais rien à prouver… Quelque chose s’est relâché en moi.

J’ai commencé à me donner la permission d’être imparfaite. Et j’ai commencé à me reconnecter à qui je suis vraiment. Pas du jour au lendemain. Mais un pas après l’autre. C’est un chemin. Un retour à soi.

Un choix de s’écouter, de s’honorer. Et de se rappeler que ta valeur ne dépend pas de ce que tu fais, mais de qui tu es.

Et si c’était le moment pour toi aussi de poser ce poids ?

Pas pour tout changer d’un coup. Mais pour t’autoriser à faire autrement. À ton rythme. Avec bienveillance. Avec douceur. Parce que tu le mérites. Et parce que c’est possible.

Si cet article résonne avec toi, je t’invite à me rejoindre dans un espace où tu peux commencer ce retour à toi, sans pression, sans jugement.

Juste avec l’envie d’être un peu plus toi, chaque jour.